Élisez les plus beaux solos de l’année 2024 : la finale
Tout au long de l’année 2024, vous avez élu chaque trimestre les plus beaux solos des trois mois précédents. Il est désormais temps de désigner parmi eux les plus beaux solos de l’année 2024.
En chiffres comme en lettres, vous avez la possiblité de voter pour vos trois solos préférés, en attribuant 3 points au premier, 2 au deuxième et 1 au troisième. Les points seront totalisés à la fin du vote pour établir le résultat. Un exemple sera donné dans le premier commentaire, vous n’aurez plus qu’à suivre le modèle :)
Voici les finalistes !
CHIFFRES
1er trimestre : Olivier SUYS
Le tirage : 7 5 5 10 10 50 / 928
La solution : 10x10=100 ; -7=93 ; x50=4650 ; -5=4645 ; /5=929 (unique approche à 1)
Lors du 9e match du Masters IDF, Olivier affronte Emmanuel Dumas et réalise ce solo en milieu de partie. Il s’impose 3-1 (encaissant au passage son premier but de la journée sur 3 coups ratés...) et conserve la tête du tournoi avec 9 victoires en autant de matches. Hélas pour lui, c’est finalement Christophe Leclère qui restera invaincu et remportera ce Masters.
La solution est hautement spectaculaire car passant par le haut, mais utilise une distribution par le haut qui n’est pas si rare (en fait on fait 93x10-1, avec 50/5 pour le 10). Ce qui rajoute de la difficulté à ce tirage est le fait que le compte soit infaisable et qu’il faut se résoudre à chercher 929.
2e trimestre : Brigitte KALWAROWSKI
Le tirage : 5 10 75 5 2 50 / 564
La solution : 10+2=12 ; 75/5=15 ; /5=3 ; 50-3=47 ; x12=CB (solution unique)
Brigitte réalise ce solo lors du tournoi tout duplicate de Douai, en début d’épreuve (10e tirage sur 100). Elle boucle l’après-midi en milieu de classement (13e sur 24), avec 8 points d’avance sur son premier poursuivant, Farid Triki.
Les quelques pistes « classiques » par 50x10 ou 75x7 n’aboutissant pas (mais fournissant des approches satisfaisantes, ce qui est essentiel en tout-dupli), on peut se tourner vers 50x12 en espérant trouver de quoi enlever 36 (encore faut-il y croire, il ne reste que des plaques multiples de 5). Ce qui n’est finalement qu’une simple distributivité ne saute pas aux yeux, car ce n’est pas tous les jours qu’on doit fabriquer un 3 de la sorte.
3e trimestre : Arnaud BLAYE
Le tirage : 25 75 3 2 50 6 / 417
Les deux solutions : 75-25=50 ; x50=2500 ; +2=2502 ; /6=CB et la même en faisant 25+75/3=50
Direction la Belgique, Arnaud dispute le deuxième match du tournoi A à Chimay, et s’impose 2-0 au top contre Stéphane Comès, au cours d’une phase championnat où il fera le grand chelem, avec 6 victoires et un top-top, avant de disposer de Patrick Braganti en finale.
Avec trois grosses plaques, il est de coutume de chercher un multiple de 25 puis d’ajouter ou retrancher, ce qui ici se traduirait par 425-6-2, mais cela ne fonctionne pas. En revanche, 17 c’est 51/3 (et donc 417 = 1251/3), mais pourquoi passer par 1251 alors qu’on n’a pas de 1, alors qu’on a un 6 et un 2 pour tenter 2502/6 ? La difficulté est donc d’abandonner des pistes classiques pour passer par le haut, bien aidé que l’on est par la proximité de 2502 avec le carré de 50.
4e trimestre : Julien BONTHOUX
Le tirage : 25 3 2 75 5 2 / 664
Les deux solutions : 75+5=80 ; x25=2000 ; -2=1998 ; /3=666 ; -2=CB et 25-3=22 ; x75/5=330 ; +2=332 ; x2=CB
C’est à Saint-Martin-d’Hères, au cours du second tournoi, que Julien réalise ce solo. Lors du deuxième match du tournoi A, qui l’oppose à Éric Albouy, cela lui permet de l'emporter par 2-1. Il terminera deuxième avec 11 points sur 14, trois points devant Stéphane Comès.
Julien n’ignore rien du nombre de la bête, et en particulier qu’il est proche de 2000/3. Les fans de foot pourront également retenir que 1998 est le triple de 666. L’autre solution est une distribution sur 660 = 30x22 = 22x(15x2), mais décomposer ce 30 en 15x2 ne saute vraiment pas aux yeux, même si la présence de l’autre 2 commande de passer par 332, la moitié de 664.
LETTRES
1er trimestre : Didier VILLENEUVE
Le tirage : GIBEPANARO
La solution : piano-bar
Didier réalise ce solo en milieu de finale de la consolante du tournoi C à Péronnas, match face à Yohann Gilles ayant pour seul enjeu quelques points pour le maillot vert, mais avec un plateau plutôt fourni, avec entre autres 11 joueurs ayant déjà disputé le SM. Il remportera la partie par 4-2.
Un mot composé est toujours plus difficile à construire, et ce d’autant plus que les lettres parasites sont un G et surtout un E, qui orientent plutôt vers une terminaison en -age, par exemple.
2e trimestre : Pierre SANDRINI
Le tirage : AIINACUDEI
La solution : audiencia (pas de 8)
Nous sommes dans le deuxième match du tournoi B à Pau, quand au 4e tirage Pierre surprend Thierry Manier. Malheureusement pour lui, malgré des tirages très peu sélectifs en dehors de celui-ci (un seul but en tout sur les quatre matches du tournoi A !), le vice-président toulousain s’incline 2-1 et terminera 7e.
C’est un tirage plutôt pauvre de prime abord avec 7 voyelles dont trois I. Là encore on cherche en priorité sur des terminaisons classiques en -eau, -aie, ou -ien. Une difficulté supplémentaire est apportée par l’origine étrangère du mot, qui en plus d’être peu connu devient difficilement constructible.
3e trimestre : Christian HAESELEER
Le tirage : EBONESULIT
La solution : nébulosité (unilobées seul 9)
Durant le duplicate du tournoi du Mans, Christian tope seul le tirage numéro 18. Il se classera 6e avec 7 points d’avance sur son premier poursuivant, Maurice Fauvel. Il ira ensuite jusqu’en demi-finale, seulement battu par le futur vainqueur Thierry Landemaine.
Au contraire du spécimen précédent, ce tirage est d’une grande richesse, avec un grand nombre de constructions possibles (-ien, -euse, -ion, -ité, -iel, -ent(e)…) dont finalement une seule aboutit, avec de surcroît un très joli mot connu de tous. Par ailleurs, le sous-top unique pousse à poser le stylo prématurément.
4e trimestre : Philippe MERRHEIM
Le tirage : FCECINOPIT
La solution : nociceptif (pas de 9)
Retournons à Douai pour le tournoi classique cette fois, où au cours du duplicate Philippe tope seul le tirage n°18 (encore !), et prend deux points à tous ses adversaires, passant ainsi de la 11e à la 7e place. C’est Christophe Leclère qui mettra fin à son parcours en quarts de finale.
La première chose à laquelle on pense en voyant ce tirage est « c’est sûr, il n’y aura pas de 10 lettres ». Le mot est peu connu, difficile à construire car sa terminaison ne fait que deux lettres (à moins d’avoir vu -ceptif, qui est quand même beaucoup plus rare) et de plus les sous-tops sont loin d’être des bases classiques pour travailler ses rajouts.
Les votes sont ouverts jusqu’au jeudi 16 janvier à minuit (en commentaires ou par mail à florianpinel@outlook.fr) et les résultats seront annoncés le lendemain.
Merci aux votants et bonne chance aux nommés !